La zone économique exclusive est adjacente à la mer territoriale et s’étend jusqu'à une distance maximale de 200 milles marins calculée à partir des lignes de base.
C’est un espace dans lequel l’État côtier n’exerce pas sa souveraineté mais seulement les droits souverains sur la colonne d’eau, le sol et sous-sol aux fins :
- d’exploration, d’exploitation, de conservation et de gestion des ressources naturelles, qu’elles soient biologiques ou non ;
- d’exploration et d’exploitation de la zone à des fins économiques, telles que la production d’énergie à partir de l’eau, des courants et des vents ;
- une juridiction concernant les domaines suivants :
- mise en place et utilisation d’îles, d’installations ou d’ouvrages artificiels ;
- recherche scientifique marine ;
- protection et préservation du milieu marin.
En dehors des droits et obligations des États côtiers figurant ci-dessus, la zone économique exclusive est un espace ouvert à l’exercice, par tout autre État, des libertés prévues par la CNUDM (navigation, survol, etc.), dans le respect des limites fixées par elle.